1830 : rue du Bac ( Paris - France)

rue du Bac

Catherine Labouré est une religieuse est d'origine paysanne née en Bourgogne. Elle va bénéficier d'apparitions de la Vierge à partir de 1830. Le 18 juillet 1830 un enfant de 4 à 5 ans habillé de blanc et resplendissant de lumière (son ange gardien) vient la chercher et la conduit à la chappelle. Là, la Vierge lui apparue. Elle lui donna des conseils personnels et annonça : "Mon enfant, le Bon Dieu veut vous charger d'une mission. Vous aurez bien de la peine, mais vous la surmonterez en pensant que vous faites cela pour la gloire du Bon Dieu."

medaille miraculeuse

Lors de 2 autres apparitions (le 27 novembre et le...) la Vierge montra un tableau et précisa : "il faut faire frapper une médaille sur ce modèle et les personnes qui la porteront indulgenciées et ceux qui feront avec piété cette courte prière jouiront d'une protection toute spéciale de la Mère de Dieu." En raison des réticences diverses, il fallut attendre 1832 pour que les premières médailles fussent frappées. Des miracles de guérison et de conversion furent aussitôt signalés. En 7 ans, 10 millions de médailles furent frappées et répandues dans le monde entier. La médaille est communément appelée "médaille miraculeuse".

Les fruits spirituels des évènements extraordinaires qui s'étaient produits rue du Bac sont patents.

Catherine Labouré fut canonisée en 1947.

 

1846 : La Salette (France)

Le 19/09/1846 dans la commune de La Salette-Fallavaux (coin reculé des Alpes) qui comptait 734 habitants, et dans un contexte de crise alimentaire grave et de recul de la foi, la Vierge est apparue à Mélanie (14ans) et à Maximin (11 ans) alors qu'ils gardaient les bêtes. Ils virent une grande clarté qui laissa apparaitre une femme assise la tête entre ses mains et les coudes sur les genous. En parlant, la Dame pleurait "Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller la main de mon fils si forte et si pesante... La Dame se plaignit que le repos dominical n'était plus respecté et que les blasphemes étaient fréquents.

"Je vous ai donné 6 jours pour travailler, je me suis réservé le 7ème, et on ne veut pas me l'accorder; c'est ça qui appesantit tant la main de mon fils. Il viendra une grande famine. Les noix viendront gâtée, les raisins pourriront".

Une enquête canonique eut lieu en 1847 qui se prononça sur la réalité de l'apparition. L'apparition de la Salette marqua les esprits de l'époque.

 

1858 : Lourdes ( France)

Lourdes

Lourdes en 1858 est une petite ville resserrée autour de son chateau et son église. La famille Soubirous est très pauvre, elle habite le "cachot", une unique pièce en rez-de-chaussée d'une ancienne prison. Bernadette leur fille est âgée de 14 ans. Elle était analphabete. Le 11/02/1958, Bernadette est parti chercher du bois avec sa soeur et une amie. Arrivée au lieu-dit Massabielle, elle entendit un bruit comme un coup de vent. Bernadette releva la tête et aperçu au-dessus de la grotte, une petite niche d'où émanait une lueur douce puis, au coeur de cette lumière, elle distingua comme une belle demoiselle, d'une beauté saisissante et qui souriait. L'apprition fit un signe de croix et prit un chapelet. Bernadette fit de même. La prière muette achevée, elle disparait tout d'un coup.Les deux autres fillettes n'ont rien vu.

17 autres apparitions auront lieu jusqu'en juillet. A la 3ème apparition (18/02/1858) l'apparition parla :"Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant 15 jours ? "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre."

Les 4,5, et 6ème apparitions furent silencieuses. Lors de la 6ème apparition (21/02/1858), une centaine de personnes avait suivi Bernadette. La police interrogea Bernadette afin de prévenir d'éventuels troubles. Bernadette ne fut pas prise en défaut dans ses affirmations. Lors de la 8ème apparition (24/02/1858),l'apparition parla avec un visage triste, cette fois: "Pénitence, pénitence, pénitence ! Vous prierez Dieu pour les pécheurs." Le lendemain, la demoiselle fit des demandes précises : "Allez boire à la fontaine et vous y laver." et " Allez manger de cette herbe qui est là." "Boire à la fontaine et vous y laver est un signe de pénitence et de purification." Bernadette obéit et mis à jour une source. Des pélerins demanderont et obtiendront une guérison physique ou spirituelle.

Le procureur impérial interdit à Bernadette de retourner à la grotte en la menaçant de prison. Bernadette ne se laissa pas impressionner et retourna à la grotte dès le lendemain. A la 13 ème apparition (2/03/1858), 2 demandes précises furent faites : "Allez dire aux prètres qu'on vienne ici en procession et qu'on y batisse une chappelle." Le confesseur de Bernadette demanda d'abord, à connaître le nom de la Demoiselle et demanda comme preuve que l'églantier accroché à la grotte fleurisse pendant les prochaines apparitions.Le 25 mars, Bernadette demanda le nom de l'apparition.Demande plusieurs fois réitérée. Elle obtiendra : " Je suis l'immaculée conception". Ce fut l'assurance que l'apparition était bien la Vierge Marie.

La chappelle fut construite ; Bernadette quitta Lourdes et entra dans la congrégation des soeurs de la Charité à Nevers. Elle y mourra en 1879 et sera canonisée en 1933. A Lourdes, les pélerins affluèrent et des guérisons miraculeuses ont été signalées à la source. Devant leur nombre croissant les autorités ecclésiastiques mirent en place une procédure sévère de tri. A ce jour 70 guérisons miraculeuses ont été retenues (sur plus de 6000 déclarations dont 2000 guérisons extraordinaires !).

 

1871 : PONTMAIN ( Mayenne - France)

Pontmain était en 1871 un petit bourg de 500 habitants. Le village était profondément catholique. Le repos dominical était respecté et les blasphèmes inconnus. L’apparition va survenir dans un climat de guerre. Paris est assiégé, les prussiens sont aux portes de Laval. Le mardi 17 janvier le père Barbelette et 2 de ses fils, Eugène (12 ans) et Joseph (10 ans) se rentrèrent dans une grange attenante à leur habitation. Dehors la neige était tombée et il faisait très froid. La nuit était tombée et le ciel était très pur. Tout à coup, une belle grande dame est apparue au-dessus du toit. Elle portait une robe bleue parsemée d’étoiles d’or. Sa beauté était incomparable et son visage souriant. L’apparition est silencieuse. En ressortant Eugène et son frère virent la dame alors que le père ne vit rien. D’autres personnes arrivèrent mais personne ne vit rien excepté Françoise Richer (11 ans) et Anne-Marie Lebossé (9 ans) qui virent la belle dame elles aussi. Finalement, une cinquantaine de personnes étaient là à observer le ciel. Deux autres enfants (6 ans et 4 ans) la virent. Une religieuse entama le Magnificat et aussitôt un changement se fit dans le ciel : une sorte de panneau d’environ 12 m x 1.5 mètres apparu et une à une des lettres vinrent se poser :

MAIS PRIEZ MES ENFANTS ; Dieu vous exaucera en peu de temps.

L’apparition disparu progressivement. Autre fait notable, l’armée prussienne se trouvait à 2 km de Laval. 3 jours plus tard les troupes ennemies commençaient à refluer et finalement, les parties belligérantes concluaient l’armistice et signaient un accord de paix le 28 janvier 1871.

 

retour haut de page